La langue est,
sans doute, le moyen le plus efficace de la communication humaine. Nous
utilisons le langage pour communiquer nos pensées, nos sentiments, nos
intentions et nos désirs envers les autres. Ainsi, la langue est
essentiellement une possession commune pour la communication entre les
différentes personnes qui partagent cette langue. Elle ne peut exister que si
elle devient commune à toute la communauté. Pourtant, nous trouvons plusieurs
dialectes et patois, ainsi qu’une langue familier ou formelle. Mais cette diversité
peut représenter une menace à la disparition d’une langue. En effet cet écartement
d’une langue est dû à plusieurs raisons, nous allons voir tout d’abord comment
la difficulté d’une langue contribue à sa vieillesse et ensuite l’interprétation
personnelle de la statue de la langue française. Tout en s’appuyant sur deux
textes principaux, premièrement, un extrait, par Legrand, adapté de
l’introduction dans Stylistique Française (1927) et deuxièmement un
extrait par Sergio Kokis, tiré d’Autoportrait
(1995).
En premier lieu,
la langue française est une des langues les plus courantes dans le monde appart
l’anglais et l’Espagnole. En effet elle est cultivée en Europe, Amérique du
Nord notamment en Afrique. Etant donné qu’elle est incontestablement répandue donc
avec l’intervention des diverses cultures dans la langue cela l’affecte énormément
et créée des nouveaux dialectes. A titre d’exemple, une petite fille du Congo
ne parlera absolument pas de la même façon qu’une fille de la Belgique, même si
ces deux dernières apprennent le français à l’école et ont la langue française
comme une langue natif et maternelle. Donc la culture joue un rôle significatif
dans l’évolution de la langue française; une culture peut enrichir la langue ou
peut, au contraire, la limiter. Pourtant, cette intervention de culture représente
une menace intense sur la langue puisque les gens ont tendance de facilités
leurs vies, ainsi que leur langue et commence de créer un nouveau français
courant qui se détache complètement du français littéraire. Mais
pourquoi ? Est ce que le problème est de la part de l’être humain et son
caractère paresseux ou bien c’est à cause de la difficulté de la langue elle même ?
Sans doute, c’est deux facteurs ont un influence remarquable par contre nous
pouvons se pencher plus sur sa complexité. C’est évident que la langue française
est difficile, à cause de sa codification et plusieurs autres éléments
historiques, dans le sens de vocabulaire, syntaxe et même prononciation.
En effet cette difficulté est remarquée grâce aux réactions des gens envers la
langue. Les gens la voient comme une langue vieille ainsi c’est difficile aux
jeunes de bien la pratiquer. A titre d’exemple, dans un extrait tiré d’Autoportrait, écrit par Sergio Kokis
il dit que : « C’est vrai que la langue française est un peu
vieillotte ». L’auteur ici, est
directe et explicite et dit franchement et clairement que la langue française
est vieille. Par contre dans un autre extrait adapté de l’introduction dans Stylistique Française par Legrand,
l’auteur veut exprimer le même point, pourtant il est implicite. Il
utilise les jeunes comme un élément d’indication. Il proclame que les
jeunes n’arrivent pas à bien exprimer leurs idées, et que à chaque fois ils
essayent de parler : « reviennent sur ses lèvres ou même sous sa plume les
termes les plus incolores et les plus vagues : être, avoir, faire, dire, mettre, pouvoir, vouloir, chose, ceci, cela,
etc. » L’auteur raisonne que puisque la langue est trop difficile les
enfants vont toujours ce coincés, et utiliseront les mots les plus commodes et
faciles. Cette facilitée est prélevée par la métaphore « incolores »,
en effet, les mots ne peuvent jamais être colorer par contre l’auteur dépeint
que les mots et plus précisément la langue des jeunes est ennuyante et blafard.
De plus, l’écrivain met en exergue le fait que la langue française est complexe
d’après son effet et ton soupçonneux et son utilisation des phrases
interrogatives, en faite, il se demande tout au long du texte pourquoi les
jeunes n’arrivent pas à bien profités de la langue, de même, il essaye de
trouver des solutions, par exemple, il se demande : « Comment ce
merveilleux idiome deviendra-t-il familier à la jeunesse de nos collèges ?
Le possèderait-elle tout naturellement ? Non. ». Il nous fait penser à
les causes pour lesquelles la langue est difficilement parler, et au même temps
il répond à lui même, comme dans l’exemple qui ce précède il répond avec
« non », ce mot, tout seule et concrète, démontre que ce n’est
absolument pas « naturelle », autrement dit courant et facile, de
pouvoir parler la langue française littéraire. C’est enfin une autre manière
implicite de dire que la langue française est inexorablement difficile. D’ailleurs,
E. Legrand apparemment est fortement attaché à sa langue maternelle et la considère
comme une langue qui lui appartient, à titre d’exemple, il révèle plusieurs
fois le pronom possessif « notre » ; « notre langue »,
« notre belle langue », ses pronoms affirme son rattachement à sa
langue, par conséquent, il ne veut pas faire face à la douloureuse vérité ;
que le français littéraire est en train de s’effondre. Même il pose la question
au lecteur, en leur disant : « semblerait elle vouée à une irrémédiable
décadence ? Non. C’est impossible. » En effet, l’emploie du mot
décadence au dernier paragraphe et non pas au début ni au moitié et une forme
de conclusion. Il conclu avec la chute et déclin de la langue, cependant tout
au long du texte il était en train de juste donné des indices, d’une manière
implicite et non pas direct, comme le mot décadence. Egalement son refus est exercé
par le mot « impossible », ce mot est le mot le plus fort et extrême
pour dire que c’est imaginaire, chimérique et utopique. Donc Legrand son style
est plutôt interactif ; ils nous fait penser en nous posons des questions
tout au long du texte, de plus, il nous donne un exemple d’ « un
enfant d’une douzaine d’années, normal comme intelligence et comme instruction.
Ecoutez-le parler et dressez l’inventaire de tous les mots qu’il emploie.» L’écrivain
dans cette citation répète le mot « comme » pour insister sur tout
d’abord, le fait que c’est un simple et banale enfant, comme beaucoup d’autres,
qui ont des difficultés à parler le français littéraire, mais également le mot « comme »
suggère une forme de comparaison ou d’imagination ; nous imaginons une
scène dans notre tête afin de crever cet exemple dans notre mémoire. Mais ce
qui est plus évident est l’assonance « i-a-on » dans
«un enfant », « intelligence », « instruction »,
elle aide l’auteur à établir une harmonie qui renforce une impression visuelle
afin de contribuer à l’imagination de la scène. De plus, cette imagination est
soutenu par les verbes impératifs, l’auteur exprime une injonction afin que le
spectateur non seulement imagine le scène mais il est forcé de rentre dans la
situation elle même créer par l’auteur. De l’autre part, dans le deuxième texte
la langue est démontrée comme étant difficile d’après les images et figures de
styles. En effet, l’auteur utilise par exemple des hyperboles,
comme : « les adverbes qui me viennent à l’esprit ne sont pas
dans le Robert ». Cette exagération de la part de l’auteur montre à quel
point le français est difficile que même dans les dictionnaires nous ne
trouvons pas les définitions. Nous remarquons un ton et style ironique d’après
ce hyperbole, mais aussi, comme à la fin où il dit : « Celui qui
cultive la langue française à l’intense satisfaction de savoir qu’elle ne sera
jamais la même car […] elle exige un doigté de contrebassiste et des lèvres taillées
pour le saxo. » Cette citation expose, d’une manière ironique puisque
l’auteur se moque de la langue française, ainsi qu’il proclame que les gens
auront le plaisir que le français ne sera pas le même et au bord de la
disparition, tout d’abord que afin de pouvoir parler le français nous devons
faire l’effort comme si nous cultivions des récoltes. Cette métaphore compare
la langue française à un jardin où nous devons travaillés fortement afin de
l’entretenir. De plus, nous devons être
qualifiés comme si nous étions capable de jouer au contrebassiste ou au
saxophone, ce qui est extrêmement difficile. Donc encore une fois l’auteur
emploi une métaphore afin de renforcer et soulager son idée principale ;
la difficulté de la langue française. Alors,
beaucoup d’écrivains se sont mis d’accord sur le fait que la langue française
est sans doute difficile est à l’approche d’une décadence, pourtant chaque
auteur réagit d’une manière différente, d’une part, un qui est ravi de savoir
qu’elle vie ses derniers jours. Pourtant l’autre déni ce fait, et ne veut pas
l’accepter. Ainsi, nous voyons des différentes perspectives que nous allons les
aborder ultérieurement.
En deuxième lieu, comme nous l’avons vu
chaque être humain interprète les choses différemment ; chacun à ses
propres perspectives et point de vue qui diffèrent des autres grâce aux
orientations, expériences et formations. Nous ne nous sommes pas les mêmes, on
peut se rassembler mais nous aurons jamais les mêmes pensées. En faite, c’est
le cas dans les deux textes derniers. Chaque auteur voit la langue d’une manière
différente et cela dépend de leur éducation et expériences personnelles. Nous
avons le premier : Legrand qui est un expert qui a formée à l’écriture des
générations d’étudiants et son volume stylistique
Française demeure une référence linguistique précieuse. Par contre le deuxième :
Kokis est un psychologue, peintre et écrivain natif du Brésil qui quitte son
pays et reste en France pour un temps et puis s’établit par la suite au Québec,
ainsi que le français pour lui est une langue seconde. En effet, ses deux
derniers ont des opinions complètement croisées sur la langue française. Tout
d’abord, Legrand, par exemple, selon lui le français « a son vocabulaire à
lui, nuancé, riche, imagé, brillant de couleur jusque dans les termes
abstraits. Il a sa syntaxe à lui, lumineuse pour l’esprit, caressante pour
l’oreille, pourvue d’un mécanisme simple autant qu’ingénieux. ». L’auteur représente
le français étant comme un outil qui illumine nos vies grâce aux vocabulaire et
syntaxe. Il s’appuie sur les figures de style, comme la métaphore
« caressante pour l’oreille », il compare la langue comme étant une mère
douce, tendre et essentielle qui caresse les oreilles, cependant elle ne
caresse pas littéralement les oreilles mais il veut dire que ses sons sont agréables
aux oreilles. Par contre, l’autre auteur s’oppose à cette notion et proclame
qu’elle est « Moins propice à la poésie que des langues plus malléables et
mélodieuses comme l’anglais ou le portugais du Brésil ». En effet, selon
lui le français n’est pas favorable et avantageux pour l’écriture des poésies
puisque ses sons ne sont pas mous. De plus, il fait référence à l’anglais et le
portugais du Brésil puisqu’il est natif du Brésil et vie maintenant dans une
ville ou ils parlent l’anglais, donc il fait référence à son passé et les
langues qu’il a rencontré dans sa vie ainsi nous remarquons comment sa propre
vie et expérience influence considérablement dans son écriture mais aussi dans
son opinion personnelle. Egalement cet auteur révèle que : « le français
agit pour (lui) comme les barreaux de ma fenêtre bleue » l’écrivain dans
cette citation compare la langue comme une prison qui lui écroue et
l’interne ; il est emprisonné par sa difficulté puisque ensuite il
dit : « cette langue exige beaucoup de ruse de la part d’un
amant sensuel ». Si nous sommes amoureux nous n’allons pas commettre des
ruses et des astuces, donc cela démontre à quel point l’auteur éprouve que la
langue française fait souffrir. D’ailleurs l’auteur expose une image extrêmement
sexuelle d’après le champ lexical sensuel, il fait référence à « le corps
d’une femme », « ruse », « amant sensuel »,
« lascifs », « débridés », « frôlent la
perversion », « l’intense satisfaction », « un doigté »,
« des lèvres ». Tous ces mots forment enfin une allégorie et allusion
sexuelle vigoureuse, afin de renforcer son critique du français. Par ailleurs,
il compare la langue à « une femme trop pudique […] qui répondra avec
retenue, sans plus » ce qui exprime que le français est juste limité à certaines
gens, puisqu’il est difficile à l’obtenir, comme le fait de pouvoir voir le
corps d’une femme pudique. Apparemment, Sergio n’arrête pas de critiquer la
langue française, d’après les images et figures de style, sur tous les mesures
possibles : sons, difficultés, vieillesses et même la décrit comme étant un
« carcan », il la compare à un collier métallique qui l’emprisonne.
Tandis que de l’autre part, Legrand affirme que c’est « une belle
langue », et ferra l’impossible pour que cette langue survie, en annonçant
et affirmant les mots suivantes : « Un grand travail de relèvement
s’impose et s’accomplira », en effet le verbe « s’impose » au présent
met en exergue l’urgence et l’utilité de prendre une action maintenant. Or, le
verbe « s’accomplira » au future et la phrase qui se suit : « puissent
nos modestes essaies apporter quelques pierres à l’édifice », sont ambiguës
puisque à un moment il assure que ce travail s’accomplira par contre juste après
il a un ton d’inquiétude et d’espérance, il espère que ces essaies feront une différence
et accomplissement. Ces accomplissements sont désignés comme des pierres qui
forment un bâtiment, par conséquent c’est une métaphore que l’auteur l’adopte
afin d’enrichir et renforcer son ton et idée principale. En faite, il n’est pas
certain de ce qu’il dit puisqu’il sait très bien que la langue française n’est
pas si facile, pourtant il dénie ce fait à cause de son amour pour la langue.
Alors ses orientations affectent, sans doute, sa propre opinion. Bref d’après
ses deux exemples, nous affirmons que l’expérience personnelle affectent nos
perspectives sur beaucoup de choses, mais aussi que le statut de la langue française
a beaucoup changé tout au long de l’histoire, étant donné que le premier texte
est écrit en 1927 et l’autre en 1995.
En guise de conclusion, le problème que
fait face la langue française n’est pas récente, cela existait depuis approximativement
un siècle. Ainsi que de nombreux écrivains sont conscients du fait que la
langue française est sans doute difficile et vulnérable à une chute. Pourtant
ce débat a surement des thèses et des antithèses ; chaque être humain à sa
propre point de vue à lui grâce à ses expériences personnelles et orientations
ainsi qu’intérêts, par conséquent le statue de la langue française est interprété
différemment, surtout si c’est dans des différentes générations.