Tuesday, June 4, 2013

Commentaire Comparatif - La langue française


La langue est, sans doute, le moyen le plus efficace de la communication humaine. Nous utilisons le langage pour communiquer nos pensées, nos sentiments, nos intentions et nos désirs envers les autres. Ainsi, la langue est essentiellement une possession commune pour la communication entre les différentes personnes qui partagent cette langue. Elle ne peut exister que si elle devient commune à toute la communauté. Pourtant, nous trouvons plusieurs dialectes et patois, ainsi qu’une langue familier ou formelle. Mais cette diversité peut représenter une menace à la disparition d’une langue. En effet cet écartement d’une langue est dû à plusieurs raisons, nous allons voir tout d’abord comment la difficulté d’une langue contribue à sa vieillesse et ensuite l’interprétation personnelle de la statue de la langue française. Tout en s’appuyant sur deux textes principaux, premièrement, un extrait, par Legrand, adapté de l’introduction dans Stylistique Française (1927) et deuxièmement un extrait par Sergio Kokis, tiré d’Autoportrait (1995).


En premier lieu, la langue française est une des langues les plus courantes dans le monde appart l’anglais et l’Espagnole. En effet elle est cultivée en Europe, Amérique du Nord notamment en Afrique. Etant donné qu’elle est incontestablement répandue donc avec l’intervention des diverses cultures dans la langue cela l’affecte énormément et créée des nouveaux dialectes. A titre d’exemple, une petite fille du Congo ne parlera absolument pas de la même façon qu’une fille de la Belgique, même si ces deux dernières apprennent le français à l’école et ont la langue française comme une langue natif et maternelle. Donc la culture joue un rôle significatif dans l’évolution de la langue française; une culture peut enrichir la langue ou peut, au contraire, la limiter. Pourtant, cette intervention de culture représente une menace intense sur la langue puisque les gens ont tendance de facilités leurs vies, ainsi que leur langue et commence de créer un nouveau français courant qui se détache complètement du français littéraire. Mais pourquoi ? Est ce que le problème est de la part de l’être humain et son caractère paresseux ou bien c’est à cause de la difficulté de la langue elle même ? Sans doute, c’est deux facteurs ont un influence remarquable par contre nous pouvons se pencher plus sur sa complexité. C’est évident que la langue française est difficile, à cause de sa codification et plusieurs autres éléments historiques, dans le sens de vocabulaire, syntaxe et même prononciation. En effet cette difficulté est remarquée grâce aux réactions des gens envers la langue. Les gens la voient comme une langue vieille ainsi c’est difficile aux jeunes de bien la pratiquer. A titre d’exemple, dans un extrait tiré d’Autoportrait, écrit par Sergio Kokis il dit que : « C’est vrai que la langue française est un peu vieillotte ».  L’auteur ici, est directe et explicite et dit franchement et clairement que la langue française est vieille. Par contre dans un autre extrait adapté de l’introduction dans Stylistique Française par Legrand, l’auteur veut exprimer le même point, pourtant il est implicite. Il utilise les jeunes comme un élément d’indication. Il proclame que les jeunes n’arrivent pas à bien exprimer leurs idées, et que à chaque fois ils essayent de parler : « reviennent sur ses lèvres ou même sous sa plume les termes les plus incolores et les plus vagues : être, avoir, faire, dire, mettre, pouvoir, vouloir, chose, ceci, cela, etc. » L’auteur raisonne que puisque la langue est trop difficile les enfants vont toujours ce coincés, et utiliseront les mots les plus commodes et faciles. Cette facilitée est prélevée par la métaphore « incolores », en effet, les mots ne peuvent jamais être colorer par contre l’auteur dépeint que les mots et plus précisément la langue des jeunes est ennuyante et blafard. De plus, l’écrivain met en exergue le fait que la langue française est complexe d’après son effet et ton soupçonneux et son utilisation des phrases interrogatives, en faite, il se demande tout au long du texte pourquoi les jeunes n’arrivent pas à bien profités de la langue, de même, il essaye de trouver des solutions, par exemple, il se demande : « Comment ce merveilleux idiome deviendra-t-il familier à la jeunesse de nos collèges ? Le possèderait-elle tout naturellement ? Non. ». Il nous fait penser à les causes pour lesquelles la langue est difficilement parler, et au même temps il répond à lui même, comme dans l’exemple qui ce précède il répond avec « non », ce mot, tout seule et concrète, démontre que ce n’est absolument pas « naturelle », autrement dit courant et facile, de pouvoir parler la langue française littéraire. C’est enfin une autre manière implicite de dire que la langue française est inexorablement difficile. D’ailleurs, E. Legrand apparemment est fortement attaché à sa langue maternelle et la considère comme une langue qui lui appartient, à titre d’exemple, il révèle plusieurs fois le pronom possessif « notre » ; « notre langue », « notre belle langue », ses pronoms affirme son rattachement à sa langue, par conséquent, il ne veut pas faire face à la douloureuse vérité ; que le français littéraire est en train de s’effondre. Même il pose la question au lecteur, en leur disant : « semblerait elle vouée à une irrémédiable décadence ? Non. C’est impossible. » En effet, l’emploie du mot décadence au dernier paragraphe et non pas au début ni au moitié et une forme de conclusion. Il conclu avec la chute et déclin de la langue, cependant tout au long du texte il était en train de juste donné des indices, d’une manière implicite et non pas direct, comme le mot décadence. Egalement son refus est exercé par le mot « impossible », ce mot est le mot le plus fort et extrême pour dire que c’est imaginaire, chimérique et utopique. Donc Legrand son style est plutôt interactif ; ils nous fait penser en nous posons des questions tout au long du texte, de plus, il nous donne un exemple d’ « un enfant d’une douzaine d’années, normal comme intelligence et comme instruction. Ecoutez-le parler et dressez l’inventaire de tous les mots qu’il emploie.» L’écrivain dans cette citation répète le mot « comme » pour insister sur tout d’abord, le fait que c’est un simple et banale enfant, comme beaucoup d’autres, qui ont des difficultés à parler le français littéraire, mais également le mot « comme » suggère une forme de comparaison ou d’imagination ; nous imaginons une scène dans notre tête afin de crever cet exemple dans notre mémoire. Mais ce qui est plus évident est l’assonance « i-a-on » dans «un enfant », « intelligence », « instruction », elle aide l’auteur à établir une harmonie qui renforce une impression visuelle afin de contribuer à l’imagination de la scène. De plus, cette imagination est soutenu par les verbes impératifs, l’auteur exprime une injonction afin que le spectateur non seulement imagine le scène mais il est forcé de rentre dans la situation elle même créer par l’auteur. De l’autre part, dans le deuxième texte la langue est démontrée comme étant difficile d’après les images et figures de styles. En effet, l’auteur utilise par exemple des hyperboles, comme : « les adverbes qui me viennent à l’esprit ne sont pas dans le Robert ». Cette exagération de la part de l’auteur montre à quel point le français est difficile que même dans les dictionnaires nous ne trouvons pas les définitions. Nous remarquons un ton et style ironique d’après ce hyperbole, mais aussi, comme à la fin où il dit : « Celui qui cultive la langue française à l’intense satisfaction de savoir qu’elle ne sera jamais la même car […] elle exige un doigté de contrebassiste et des lèvres taillées pour le saxo. » Cette citation expose, d’une manière ironique puisque l’auteur se moque de la langue française, ainsi qu’il proclame que les gens auront le plaisir que le français ne sera pas le même et au bord de la disparition, tout d’abord que afin de pouvoir parler le français nous devons faire l’effort comme si nous cultivions des récoltes. Cette métaphore compare la langue française à un jardin où nous devons travaillés fortement afin de l’entretenir.  De plus, nous devons être qualifiés comme si nous étions capable de jouer au contrebassiste ou au saxophone, ce qui est extrêmement difficile. Donc encore une fois l’auteur emploi une métaphore afin de renforcer et soulager son idée principale ; la difficulté de la langue française.  Alors, beaucoup d’écrivains se sont mis d’accord sur le fait que la langue française est sans doute difficile est à l’approche d’une décadence, pourtant chaque auteur réagit d’une manière différente, d’une part, un qui est ravi de savoir qu’elle vie ses derniers jours. Pourtant l’autre déni ce fait, et ne veut pas l’accepter. Ainsi, nous voyons des différentes perspectives que nous allons les aborder ultérieurement.


En deuxième lieu, comme nous l’avons vu chaque être humain interprète les choses différemment ; chacun à ses propres perspectives et point de vue qui diffèrent des autres grâce aux orientations, expériences et formations. Nous ne nous sommes pas les mêmes, on peut se rassembler mais nous aurons jamais les mêmes pensées. En faite, c’est le cas dans les deux textes derniers. Chaque auteur voit la langue d’une manière différente et cela dépend de leur éducation et expériences personnelles. Nous avons le premier : Legrand qui est un expert qui a formée à l’écriture des générations d’étudiants et son volume stylistique Française demeure une référence linguistique précieuse. Par contre le deuxième : Kokis est un psychologue, peintre et écrivain natif du Brésil qui quitte son pays et reste en France pour un temps et puis s’établit par la suite au Québec, ainsi que le français pour lui est une langue seconde. En effet, ses deux derniers ont des opinions complètement croisées sur la langue française. Tout d’abord, Legrand, par exemple, selon lui le français « a son vocabulaire à lui, nuancé, riche, imagé, brillant de couleur jusque dans les termes abstraits. Il a sa syntaxe à lui, lumineuse pour l’esprit, caressante pour l’oreille, pourvue d’un mécanisme simple autant qu’ingénieux. ». L’auteur représente le français étant comme un outil qui illumine nos vies grâce aux vocabulaire et syntaxe. Il s’appuie sur les figures de style, comme la métaphore « caressante pour l’oreille », il compare la langue comme étant une mère douce, tendre et essentielle qui caresse les oreilles, cependant elle ne caresse pas littéralement les oreilles mais il veut dire que ses sons sont agréables aux oreilles. Par contre, l’autre auteur s’oppose à cette notion et proclame qu’elle est « Moins propice à la poésie que des langues plus malléables et mélodieuses comme l’anglais ou le portugais du Brésil ». En effet, selon lui le français n’est pas favorable et avantageux pour l’écriture des poésies puisque ses sons ne sont pas mous. De plus, il fait référence à l’anglais et le portugais du Brésil puisqu’il est natif du Brésil et vie maintenant dans une ville ou ils parlent l’anglais, donc il fait référence à son passé et les langues qu’il a rencontré dans sa vie ainsi nous remarquons comment sa propre vie et expérience influence considérablement dans son écriture mais aussi dans son opinion personnelle. Egalement cet auteur révèle que : « le français agit pour (lui) comme les barreaux de ma fenêtre bleue » l’écrivain dans cette citation compare la langue comme une prison qui lui écroue et l’interne ; il est emprisonné par sa difficulté puisque ensuite il dit : « cette langue exige beaucoup de ruse de la part d’un amant sensuel ». Si nous sommes amoureux nous n’allons pas commettre des ruses et des astuces, donc cela démontre à quel point l’auteur éprouve que la langue française fait souffrir. D’ailleurs l’auteur expose une image extrêmement sexuelle d’après le champ lexical sensuel, il fait référence à « le corps d’une femme », « ruse », « amant sensuel », « lascifs », « débridés », « frôlent la perversion », « l’intense satisfaction », « un doigté », « des lèvres ». Tous ces mots forment enfin une allégorie et allusion sexuelle vigoureuse, afin de renforcer son critique du français. Par ailleurs, il compare la langue à « une femme trop pudique […] qui répondra avec retenue, sans plus » ce qui exprime que le français est juste limité à certaines gens, puisqu’il est difficile à l’obtenir, comme le fait de pouvoir voir le corps d’une femme pudique. Apparemment, Sergio n’arrête pas de critiquer la langue française, d’après les images et figures de style, sur tous les mesures possibles : sons, difficultés, vieillesses et même la décrit comme étant un « carcan », il la compare à un collier métallique qui l’emprisonne. Tandis que de l’autre part, Legrand affirme que c’est « une belle langue », et ferra l’impossible pour que cette langue survie, en annonçant et affirmant les mots suivantes : « Un grand travail de relèvement s’impose et s’accomplira », en effet le verbe « s’impose » au présent met en exergue l’urgence et l’utilité de prendre une action maintenant. Or, le verbe « s’accomplira » au future et la phrase qui se suit : « puissent nos modestes essaies apporter quelques pierres à l’édifice », sont ambiguës puisque à un moment il assure que ce travail s’accomplira par contre juste après il a un ton d’inquiétude et d’espérance, il espère que ces essaies feront une différence et accomplissement. Ces accomplissements sont désignés comme des pierres qui forment un bâtiment, par conséquent c’est une métaphore que l’auteur l’adopte afin d’enrichir et renforcer son ton et idée principale. En faite, il n’est pas certain de ce qu’il dit puisqu’il sait très bien que la langue française n’est pas si facile, pourtant il dénie ce fait à cause de son amour pour la langue. Alors ses orientations affectent, sans doute, sa propre opinion. Bref d’après ses deux exemples, nous affirmons que l’expérience personnelle affectent nos perspectives sur beaucoup de choses, mais aussi que le statut de la langue française a beaucoup changé tout au long de l’histoire, étant donné que le premier texte est écrit en 1927 et l’autre en 1995.


En guise de conclusion, le problème que fait face la langue française n’est pas récente, cela existait depuis approximativement un siècle. Ainsi que de nombreux écrivains sont conscients du fait que la langue française est sans doute difficile et vulnérable à une chute. Pourtant ce débat a surement des thèses et des antithèses ; chaque être humain à sa propre point de vue à lui grâce à ses expériences personnelles et orientations ainsi qu’intérêts, par conséquent le statue de la langue française est interprété différemment, surtout si c’est dans des différentes générations. 

Monday, June 3, 2013

Commentaire composé : Les Colchiques, Guillaume Apollinaire



Quelle est l'émotion qui a mystifié tout le monde? Quelle est l'émotion qui a commencé beaucoup de guerres comme il l'a fini? Quelle émotion a eu plus de pièces de théâtre, des chansons et des poèmes? C’est l'amour ; l’émotion qui se fait des ennemis en amis et les amis en ennemis. Tant de légendes entourent cette émotion, de la déesse Athéna et Hélène de Troie de Roméo et Juliette de Shakespeare. L'amour vient dans tant de différents niveaux, amour de la famille, frères et sœur, mère enfant et même celui de l’amitié. Cependant un autre niveau à l'amour, est le lien qui rapproche l'homme et la femme ensemble. Ce niveau est parmi les meilleurs de touts. Mais aussi le pire de touts. Comme l’amour peut nous rendre fortuné et satisfaisant, il peut également nous rendre miséreux et pitoyable. A titre d’exemple dans le poème d’Apollinaire : les colchiques, l’auteur souffre de sa bien aimée Annie Playden et aborde le thème de l’amour et la souffrance a travers plusieurs aspects, tout d’abord par un renversement d’un cliché, ensuite par l’utilisation du symbolisme et le surréalisme, enfin en jouant avec la structure du poème. La problématique du texte porte sur le genre même du texte : il s'agit bien ici de poésie, dans le sens où c'est un texte en vers, constitué de strophes, d'alexandrins plus ou moins réguliers, et de rimes. Mais en quoi ce poème est-il novateur, tant en ce qui concerne la forme qu'en ce qui concerne les thématiques abordées? Autrement dit : Comment Apollinaire a-t-il présenté une image de la femme d’une manière novatrice, surréaliste et symbolique ?

En premier lieu, pour dire que l’amour est un poison dont il faut s’éloigner, Apollinaire réutilise le mythe de la femme fleur déjà utilisé par beaucoup d’autres poètes. Mais dans cette comparaison, l’amour de la femme est toujours une souffrance. En effet, le poète compare la femme qu'il aime à une fleur belle, mais vénéneuse, le colchique. Cette femme aux yeux violets est jolie et séduisante mais elle fait souffrir le poète d'un mal mortel en ne répondant pas à son amour, comme s'il goûtait à un colchique qui contenait du venin. Dans ce poème, le poète établit le parallélisme entre la nature et son monde intérieur. Ainsi il décrit ce qu'il voit autour de lui et le ramène à sa douloureuse expérience. Le poète nous peint d'abord son mal et décrit sa bien-aimée à travers de nombreuses images du domaine de la nature. Tout d’abord, la femme est présentée à travers le regard (yeux, paupières). Il y a une construction en miroir: les animaux s’empoisonnent par la fleur et le poète s’empoisonne aussi. Il y a un étiolement de l’amour qui devient un faux-amour. En outre, le poète s’appuie sur les figures de styles afin de démontrer la femme en une fleur toxique, à titre d’exemple dans le vers 4 : «le colchique couleur de cerne et de lilas»; la fleur est comparée à une couleur de cerne des yeux, donc c’est une personnification en femme.

Ainsi qu’en vers 5 et 6 : « Tes yeux sont comme cette fleur là, violâtres comme leur cerne et comme cet automne» : la comparaison est faite entre la fleur et les yeux. Les yeux sont comme la fleur qui est violette comme les cernes des yeux et comme l’automne. L’utilisation du pluriel «s» en (violâtres) apparente les yeux aux cernes.

De plus, en vers 11 : « Les colchiques qui sont comme des mère filles de leur filles et sont couleur de tes paupières » : à nouveau la femme est comparée à la fleur et le poète renverse l’image. L’autre élément féminin, c’est « les mères filles de leurs filles », en effet, au printemps, le colchique donne des fruits et des fleurs en automne, il y a une inversion du temps et de la logique. De même, les vers 10-11-12 : « les colchiques qui sont comme des mères fille de leurs filles et sont couleur de tes paupières qui battent comme les fleurs battent au vent dément », ce sont des vers libres à 14 pied : c’est l’extension maximale de l’alexandrin qui permet d’introduire une autre comparaison : les paupières sont comparées aux fleurs. Donc les paupières et les fleurs vont se flétrir puisqu’elles battent. Aussi, le vers s’étire comme l’amour s’étire, comme la fleur flétrit par le battement du vent. Alors, la femme est démontrer étant un être envoûtant, hypocrite et mortifère. La femme est ensorceleuse et elle a la capacité à hypnotiser l’homme et le rendre fou. Notamment, elle est figurée qu’hypocrite ; le pré est joli mais toxiques la femme aussi est séduisante mais dangereuse. Les femmes paraissent coquettes par contre c’est juste pour masquer qu’elle est maléfique et mortifère.
Enfin, le poète souligne le raisonnement suivante, que la vache stupide mange les colchiques, l’enfant naïf les cueille, le poète candide aime la femme. Par conséquent, la vache s’empoisonne par la fleur et le poète s’empoisonne par le charme de la femme.

En deuxième lieu, Appolinaire dans ce poème emploie le surréalisme, c’est un mouvement artistique et littéraire qui date de la première moitié du 20eme siècle entre les deux grandes guerres. En effet, ce mouvement ainsi que le symbolisme consistent à exprimer ses émotions et sentiments d’après la réalité, les objets et la nature. Dans ce cas, le poème est généralement une métaphore tout entière, l’auteur utilise cette figure de style tout au long du poème afin d’exprimer ses mélancolies et chagrins. Ce poème prend place dans un cadre automnal, plus exactement dans un pré où la nostalgie et le danger s'opposent à la gaieté et la beauté. Dans ce poème, le danger majeur semble être la fleur du colchique qui bien qu'elle soit belle mais aussi vénéneuse. Puis des vaches mangeant ces fleurs vénéneuses aux couleurs de lilas, s'y empoisonnent lentement alors que surviennent, jouant de la musique, des jeunes enfants revenus de l'école pour les cueillir, brisant ainsi une atmosphère paisible. Nous avons deux principaux éléments symboliques, ce sont premièrement les vaches ; symbole des hommes qui s’empoisonnent et tombent dans le charme des femmes, mais également ces mammifères au repos donnent une impression de lenteur au texte. On pourrait très bien les imaginer meuglant de façon monotone ce qui accentuerait davantage la lenteur de ce texte.

D'autre part, l'assonance en « an » du vers quatorze « tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent » contribue à cette effet de lenteur et accentue encore plus cette monotonie, ainsi que la patience et l’amour qui se dégrade avec le temps. En revanche, les femmes sont illustraient comme des colchiques empoisonnés qui exercent du charme maléfique et malfaisant. Et cela est évident grâce, d’abord à la contradiction de «jolie » et « vénéneux » dans le premier vers. En outre, la répétition du mot « comme » plus que cinq fois, tout au long du poème, met en exergue le fait qu’il, sans doute, compare la réalité avec sa propre situation et manœuvre. En addition, comme dans tous les poèmes d’amour lyrique, un « je » s’adresse à un « tu » : c’est un système énonciatif caractéristique du lyrisme, et le « je » présent au vers 7 par « ma vie » ; le « tu » dans « tes yeux» au vers 7, également le mot «yeux» est un synecdoque de la femme tout entière. D’ailleurs, le poète aborde deux autres thèmes antinomiques et contradictoires ; c’est la vie et la mort. Premièrement, la vie est provoquée à travers le bruit des écoliers revenant de l’école, la présence de l’allitération de « k » dans la deuxième strophe, évoque un son dure et brutale. Contrairement qu’au début et la fin qui sont marqués par la prépondérance de l’assonance « ant » et « ou » qui donne une tonalité éploré. Le son « ou », par exemple, dans « Le gardien du troupeau chante tout doucement » donne un effet vide, une progression et approche de la mort. Bref, les colchiques sont enfin toxiques pour les animaux, ainsi que les femmes pour les hommes. Il existe un autre point de comparaison : c’est la notion de temps pour symboliser la conséquence qui peut être la mort (lentement, tout doucement). La relation se fait autour du verbe empoisonner et de l’adverbe lentement pour insister sur la lenteur des animaux et de la mort. Nous avons un sentiment d’étirement de quelque chose dont nous ne voyons pas la fin.


En troisième lieu, la structure du poème ressemble quelque peu à celle du sonnet, forme poétique utilisée pour exprimer l'amour, bien que celle-ci est désarticulée et bien moins régulière. Par ailleurs, l'alternance entre la dureté du son [k] avec la lenteur du son [an] ainsi que les rimes, les vers et l'absence de ponctuation rendent le texte particulièrement ambigu. Plusieurs interprétations s'offrent au lecteur tant la structure du poème est équivoque et irrégulière. Apollinaire semble vouloir montrer par l'utilisation désarticulée de la forme du sonnet, qu'il est empoisonné par un amour impossible comme les vaches le sont par les colchiques. En addition, ce poème est composé de trois strophes de longueur différente et irrégulière, la première compte sept vers, la seconde en compte cinq, et la dernière en compte trois. Nous observons donc une diminution du nombre de vers, que nous pouvons le comparer à la vie des vaches et à l'amour du poète. D’ailleurs, ce poème représente un amour malheureux, nous avons l'impression que seul le poète éprouve et exprime de l'amour pour la femme et que cet amour n'est donc pas réciproque. Le poète n'est présent qu'au septième vers en disant : « Ma vie ». L'atmosphère de ce poème est lourd, triste, nous avons l'impression d'une lenteur exagérée afin de mieux représenter le malheur de cet amour impossible. De plus, nous avons tout au long du poème une évolution, en terme de structure comme nous l’avons vu, mais aussi le lieu et l’état mental. Tout d’abord, on a le pré qui va évoluer entre le premier et le dernier vers du poème. Vénéneux sous entend dangereux, mais il est contrecarré par mais joli. Ainsi, le pré est gai. Le sentiment d’abandon n’est pas encore marqué car les vaches y paissant. A la fin, il devient grand car il est vide. Ensuite, il devient mal fleuri. Au début, en automne est une explication alors qu’à la fin, c’est la faute de l’automne. Ce lieu construit le sentiment d’une fin d’amour. D’autre part, il soutient ses thèmes exploités d’après la structure, ainsi il met en place les trois étapes essentielles de la souffrance. En fait, lors de la souffrance l’être humain passe par trois différentes phases, premièrement le dénie, puis le courroux ou la colère et finalement l’acceptation ou l’abandon. D’ailleurs, chacune des trois strophes représente une période, la première figure le dénie puisque les vaches ne sont pas au courant que « le pré est vénéneux », par suite ils continuent de « y paiss(er) et lentement s’empoisonnent ». Ultérieurement, dans la deuxième strophe avec le mot « dément », qui provoque la folleté et la rage, nous déduisons qu’il y a une prise de conscience et de la colère. Egalement, dans la troisième strophe, l’acceptation arrive avec «lentes et meuglant les vaches abandonnent», les vaches finalement abandonnent ainsi qu’Appollinaire omet sa bien aimée.  De plus si nous remarquons dans chaque strophe nous avons un vers excentrique parmi les autres en terme de terminaison et son, mais aussi sans être accompagnée par un autre vers pour former un rime. Dans la premiers strophe, c’est le deuxième vers : « Les vaches y paissant » qui provoque l’inconscience. Puis dans la deuxième strophe : « Qui battent comme les fleurs battent au vent dément » qui illustre la rage. Dernièrement, dans la troisième strophe le vers anormal est : « Le gardien du troupeau chante tout doucement » ce qui évoque le relaxation et l’acceptation. Donc, ce poème possède une structure originale puisqu’il ne respecte pas les règles de versification. De plus, nous pouvons dire que c’est un sonnet, malgré l’ambiguïté et les différences de la structure.


Pour conclure, c’est un poème autobiographique traitant un amour toxique. Le cadre construit une image négative de la femme ; le mythe de la femme fleur est détourné, et l’auteur dénonce l’hypocrisie de la femme et les dangers de la passion. A la fin, il reste simplement le poète dans sa douleur, dans un monde où tout s’éloigne. En outre, le poète exprime sa mélancolie en construisant une forme moderne de versification et lyrisme. Ainsi qu’utilisant le surréalisme et le symbolisme. Finalement, s'il fallait condenser le poème dans un seul vers, cela sera la suivante : « Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne ». Pourtant, est ce qu’il est préjugé d’avoir symboliser la femme ainsi, ou est ce qu’il a le droit de faire cela d’après ses expériences chagrineuses ?

Sunday, January 27, 2013

PLAN: Excipit de Bel Ami

  • La Réussite de Bel Ami:
-A travers les lieux: 
*Duroy quitte les quartiers populaires et se trouve dans les quartiers les plus chics de Paris: "La Madeleine", "La Concorde", "Le Palais Bourbon"... 
*A la fin, il se trouve sur la seuil ou tous les gens lui regarde. Cette position illustre sa domination sur Paris et la société française. 

-Le triomphe:
*Le nombre de gens qui viennent assister a cet cérémonie montre l'importance et le triomphe de Georges Duroy: "La foule amassée", "pleine de monde", "l'interminable défilé des assistants"
*Le mariage est un consécration, puisqu'il épouse une jeune femme très belle et très riche.
*Duroy est deveu majestueux et s'est anobli: "il allait lentement, d'un pas calme, la tete haute", "avec lenteur"... 

-Analogie avec le Roi:
*Il se compare a un monarque: qu'il a la divinité; que Dieu le fit Roi, comme les Rois du XVIeme et XVIIeme siècle. 
*Une image de Georges qui se couronne: "Bel Ami a genoux", "avait baissé le front"
*"L'Homme Dieu": hyperbole, triomphé par Jesus. Duroy=Jesus 
*Plus tard, après 5 paragraphes, Maupassant désigne le mot "roi": "Georges se croyait un roi.." 


  • Fin ambiguë: Cyclique et Ouvert:
-Duroy reste le même, ne change pas en terme de personnalité et caractère intérieure.
--> Un personnage qui bafoue la religion: 
*Duroy éprouve du désir pour Mme de Marelle et non pour sa femme, contradiction avec les valeurs religieuses.
*Le dernier mot du roman: " lit " depeint l’idée d’un désir sexuel pour Mme de Marelle: impureté puisqu'ils sont a l'église.

--> Un personnage égoïste et arriviste:
* Répétitions de "il": "il ne pensait qu'a lui","il découvrit","il lui sembla", "il sentait","il ne voyait personne".
* La foule est comparée à un fleuve et offre un image d'immensité: "La foule coulait devant lui comme un fleuve", "La foule amassée [..] venue la pour lui, pour lui Georges Du Roy"

-Un fin ouvert vers un futur lumineux et éblouissant
--> Le mariage: réussite sociale
--> Vers un futur politique: "relevant les yeux, il découvrit la-bas, derrière la place de la Concorde, la chambre des députés". "Faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon"